En cargo sur la mer Caspienne
Prendre le bateau à Bakou, c’est toute une histoire ! La vieille dame gardienne des précieux tickets et informations n’est pas commode et ne parle pas un mot d’anglais. On ne peut jamais savoir quand il y a un bateau et on se fait un peu balader.
Une fois elle nous a même dit qu’il y avait un bateau et qu’elle nous appelait quand il partait, on s’est pointé quand même pour vérifier et le bateau était déjà parti (vieille peau !) le lendemain, elle nous dit qu’il y a pas de bateau avant 3 jours alors qu’il y en a un le jour même. On réussit quand même à avoir un ticket grâce à un membre de l’association cycliste qui peut embobiner la vieille en parlant Azeri.
On se pointe le samedi soir a 7h pour l’embarquement sans trop savoir à quel heure viendra notre tour : en premier c’est le chargement de tous les wagons de cuves de pétrole. Peu importe, nos copains français (Mathilde, Matthieu et Lionel) sont avec nous pour la traversée et y a de la matière à discuter !
Une fois elle nous a même dit qu’il y avait un bateau et qu’elle nous appelait quand il partait, on s’est pointé quand même pour vérifier et le bateau était déjà parti (vieille peau !) le lendemain, elle nous dit qu’il y a pas de bateau avant 3 jours alors qu’il y en a un le jour même. On réussit quand même à avoir un ticket grâce à un membre de l’association cycliste qui peut embobiner la vieille en parlant Azeri.
On se pointe le samedi soir a 7h pour l’embarquement sans trop savoir à quel heure viendra notre tour : en premier c’est le chargement de tous les wagons de cuves de pétrole. Peu importe, nos copains français (Mathilde, Matthieu et Lionel) sont avec nous pour la traversée et y a de la matière à discuter !
On attend jusqu’à minuit à trainasser sur les bancs du port. Le train est chargé, on peut enfin accéder aux douanes. Le flic vérifie nos passeports et remarque qu’on est le 26 mai, minuit 10 : « Bon anniversaire Cyrielle ! » dit-il en lui tapant dans la main, la classe !
On embarque sur un cargo vide, ils nous ont laissé attendre en chargeant celui d’a coté, allez comprendre… on attache nos vélos à des vieux fûts et on se fait diriger vers nos cabines privées avec des vrais lits et une douche, on ne s’attendait pas à tant de luxe, surtout après une semaine a squatter dans un bureau!
On se réveille à midi après une bonne nuit et une grasse mat’ mais le bateau n’a toujours pas pris le large. Un petit dej’, un jeu avec les copains et le bateau décolle enfin, on est tous sur le pont pour voir ca, au revoir Bakou ! La journée passe très vite, on se sent bien sur ce cargo. On est seulement 8 passagers, alors on est un peu comme chez mémé, on va on vient comme on veut et l’équipage est sympa, ils nous offrent même une bouteille de vin.
On est plus en Azerbaïdjan mais on n’est pas encore au Kazakhstan, on est sur la mer Caspienne avec les potes et on passe du bon temps.
Le repas à bord est à 2 manats (2 euros) : soupe et pâtes au poulet. Le soir, on fête l’anniversaire de Cyrielle avec un plateau de fromages Français garni de bougies ! Elle a même droit à des petits cadeaux par la bande : chocolats, biscuits et vodka orange ! On finit la soirée devant un bon film de voyage en vélo.
On embarque sur un cargo vide, ils nous ont laissé attendre en chargeant celui d’a coté, allez comprendre… on attache nos vélos à des vieux fûts et on se fait diriger vers nos cabines privées avec des vrais lits et une douche, on ne s’attendait pas à tant de luxe, surtout après une semaine a squatter dans un bureau!
On se réveille à midi après une bonne nuit et une grasse mat’ mais le bateau n’a toujours pas pris le large. Un petit dej’, un jeu avec les copains et le bateau décolle enfin, on est tous sur le pont pour voir ca, au revoir Bakou ! La journée passe très vite, on se sent bien sur ce cargo. On est seulement 8 passagers, alors on est un peu comme chez mémé, on va on vient comme on veut et l’équipage est sympa, ils nous offrent même une bouteille de vin.
On est plus en Azerbaïdjan mais on n’est pas encore au Kazakhstan, on est sur la mer Caspienne avec les potes et on passe du bon temps.
Le repas à bord est à 2 manats (2 euros) : soupe et pâtes au poulet. Le soir, on fête l’anniversaire de Cyrielle avec un plateau de fromages Français garni de bougies ! Elle a même droit à des petits cadeaux par la bande : chocolats, biscuits et vodka orange ! On finit la soirée devant un bon film de voyage en vélo.
Le lendemain matin, on est déçus de déjà apercevoir les côtes Kazakhes. Le cargo jette l’ancre au port d’Aktau, on est arrivé au Kazakhstan. Purée, déjà ! Oh non, on avait entendu tellement d’histoires longues et monotones à propos de cette traversée, nous on veut rester plus ! Mais pas le choix, à peine fini notre repas qu’on se fait foutre dehors, vite vite, il y a les wagons à sortir après nous !
Un petit passage à la douane sans aucun problème et on se retrouve à pédaler en territoire Kazakhe, ca y’est c’est reparti pour l’aventure. Aktau est une ville assez tranquille.
La première impression est frappante : on est étonné de découvrir une population aux yeux bridés qui ressemble énormément au peuple Mongole, on s’attendait plutôt à un faciès Russe dans ce coin du pays. Dans la rue les gens restent calmes et ne viennent pas toucher à tout sur le vélo, on ne se sent pas dévisagé.
L ‘enregistrement se fait à la police d’immigration. Ca, c’est encore une invention stupide pour foutre une amende a ceux qui auraient oublié qu’il faut passer se déclarer à la police alors que la douane a déjà relevé toutes nos infos… bref, le type du guichet nous montre un papier marqué « 30 minets ». A l’affût de l’arnaque ou du bakchich c’est les 5 en chœur qu’on commence a gueuler qu’il n est pas question de payer 30 manats chacun pour un coup de tampon...ah c'est 30 minutes...d'accord...bravo les Français en voyage!!
On campe tous ensemble sur la plage d’Aktau pour une dernière soirée de la bande des 5 français, Mathilde et Matthieu prendront le train jusqu’à Astana, la capitale. Personne ne veut aller se coucher, on sait qu’il faudra ensuite tracer la route. C’est triste, on avait encore tellement de choses à se raconter, y’avait du feeling avec ces deux là, mais là aussi la magie du voyage.
A bientôt les copains.
Un petit passage à la douane sans aucun problème et on se retrouve à pédaler en territoire Kazakhe, ca y’est c’est reparti pour l’aventure. Aktau est une ville assez tranquille.
La première impression est frappante : on est étonné de découvrir une population aux yeux bridés qui ressemble énormément au peuple Mongole, on s’attendait plutôt à un faciès Russe dans ce coin du pays. Dans la rue les gens restent calmes et ne viennent pas toucher à tout sur le vélo, on ne se sent pas dévisagé.
L ‘enregistrement se fait à la police d’immigration. Ca, c’est encore une invention stupide pour foutre une amende a ceux qui auraient oublié qu’il faut passer se déclarer à la police alors que la douane a déjà relevé toutes nos infos… bref, le type du guichet nous montre un papier marqué « 30 minets ». A l’affût de l’arnaque ou du bakchich c’est les 5 en chœur qu’on commence a gueuler qu’il n est pas question de payer 30 manats chacun pour un coup de tampon...ah c'est 30 minutes...d'accord...bravo les Français en voyage!!
On campe tous ensemble sur la plage d’Aktau pour une dernière soirée de la bande des 5 français, Mathilde et Matthieu prendront le train jusqu’à Astana, la capitale. Personne ne veut aller se coucher, on sait qu’il faudra ensuite tracer la route. C’est triste, on avait encore tellement de choses à se raconter, y’avait du feeling avec ces deux là, mais là aussi la magie du voyage.
A bientôt les copains.