En territoire Azéri
Comment ca "bonne chance" ?
Arrivée à la frontière pour l’Azerbaijan et déjà en signe d’accueil un panneau nous souhaitant bonne chance pour le pays !! On passe le poste de frontière sans difficultés après avoir passer nos sacoches au scanner, les militaires nous souhaitent bonne chance et le douanier nous affirme que c’est un honneur d’être citoyen Français.
On pense que la transition d’un pays à l’autre va se faire en douceur mais dès le premier tour de roue dans ce nouveau pays on sent la différence avec la Géorgie.
Les locaux crient à tue tête, font des grands gestes, ameutent tout le quartier à notre passage. Les conducteurs nous klaxonnent sur des dizaines de mètres dans leur Lada qu’ils prennent pour une Formule 1 sur le Grand Prix d’Espagne sauf que y a un copilote et qu’il s’amuse à passer son bras, sa tête et même parfois le haut de son corps par la fenêtre pour nous souhaiter la bienvenue ! Franchement, c’est sympa mais quand c’est 90 % des voitures ca tape sérieusement sur le système.
Le soleil cogne une bonne partie de la journée, et il faut se lever tôt pour pédaler à la fraiche. On roule aux sons des klaxons et des hurlements sur des paysages assez jolis avec le Caucase en arrière plan. Les bergers mènent vaches et moutons le long de la route ombragée, ici on fait déjà les foins à la mi-mai et beaucoup les font encore à la main. Les vieux jouent au Backgammon en buvant un thé à l’ombre. On passe plusieurs villages ou les locaux passent en phase d’hystérie quand ils nous voient. C’est d’ailleurs marrant de rouler et de voir leur visage changer d’émotion à notre vue. On nous invite à boire le thé ou la bière à chaque coin de rue mais on ne peut pas s’arrêter partout, il faut qu’on tartine jusqu’à Bakou en 4 jours et avaler les 430 kilomètres qui séparent la frontière de la capitale pour pouvoir faire nos visas dans les temps.
On s’arrête tout de même au bord de la route boire un godet de thé avec une famille, la dame a le râtelier refait en or massif, apparemment c’est courant ici. Le fils est juste trop fier de se faire photographier avec sa Lada qu’il montre tel un trophée. Le voisin arrive, un coup de peigne dans le retro et hop, une autre photo de fierté Nationale avec sa voiture.
On pense que la transition d’un pays à l’autre va se faire en douceur mais dès le premier tour de roue dans ce nouveau pays on sent la différence avec la Géorgie.
Les locaux crient à tue tête, font des grands gestes, ameutent tout le quartier à notre passage. Les conducteurs nous klaxonnent sur des dizaines de mètres dans leur Lada qu’ils prennent pour une Formule 1 sur le Grand Prix d’Espagne sauf que y a un copilote et qu’il s’amuse à passer son bras, sa tête et même parfois le haut de son corps par la fenêtre pour nous souhaiter la bienvenue ! Franchement, c’est sympa mais quand c’est 90 % des voitures ca tape sérieusement sur le système.
Le soleil cogne une bonne partie de la journée, et il faut se lever tôt pour pédaler à la fraiche. On roule aux sons des klaxons et des hurlements sur des paysages assez jolis avec le Caucase en arrière plan. Les bergers mènent vaches et moutons le long de la route ombragée, ici on fait déjà les foins à la mi-mai et beaucoup les font encore à la main. Les vieux jouent au Backgammon en buvant un thé à l’ombre. On passe plusieurs villages ou les locaux passent en phase d’hystérie quand ils nous voient. C’est d’ailleurs marrant de rouler et de voir leur visage changer d’émotion à notre vue. On nous invite à boire le thé ou la bière à chaque coin de rue mais on ne peut pas s’arrêter partout, il faut qu’on tartine jusqu’à Bakou en 4 jours et avaler les 430 kilomètres qui séparent la frontière de la capitale pour pouvoir faire nos visas dans les temps.
On s’arrête tout de même au bord de la route boire un godet de thé avec une famille, la dame a le râtelier refait en or massif, apparemment c’est courant ici. Le fils est juste trop fier de se faire photographier avec sa Lada qu’il montre tel un trophée. Le voisin arrive, un coup de peigne dans le retro et hop, une autre photo de fierté Nationale avec sa voiture.
Pour aller plus vite on a décidé de prendre la route principale, on avait juste peur que ca soit que de la grosse autoroute, pensez vous donc, une grosse partie de la route est en travaux et on s’est payé des kilomètres de déviations dans de la route caillouteuse qui attend d’être goudronnée. On prend les chemins de traverse en passant carrément le long des tronçons en chantier, devant les cantonniers qui nous accueillent à bras ouverts avec l’appareil photo prêt à dégainer ! Sympas les gars de la route. Les 150 derniers kilomètres se font dans les collines de steppe avec des descentes dans la roche jaunâtre poussiéreuse… des failles dans la roche et des vaches qui broutent le long des pipelines.
Le pays est Musulman mais plus modéré qu’en Turquie, peu de femmes portent le voile, on ne voit que 2 mosquées, l’alcool est clairement visible dans toutes les épiceries…c’est un mélange assez fou d’Islam et d’influence Soviétique. A tous les coins de village on voit le même portrait affiché fièrement en grand format, c’est celui du père de l’actuel président (ici on est président de père en fils !), un homme qui à régné pendant 10 ans en Azerbaijan et qui aurait tiré le pays vers son succès pétrolier. Le peuple semble lui vouer un culte, pour nous c’est plutôt écrasant.
On passe un col en lacets qui grimpe jusqu’à 900 m d’altitude, le plus dur étant encore de pousser fort sur les pédales pour éviter les invitations au thé à chaque virage ! A 100 kilomètres de Bakou, la route se change comme par magie en un super bitume lisse tout neuf, c’est pas sans nous faire plaisir. On enchaine les grosses cuvettes dont on apprécie les descente ainsi que les montées en longeant des boucheries (qu’est ce que ca fout la ?) où des carcasses de cochons pendent à l’air libres dans les échappements pour attirer le client ! De toutes façons ici on abat les bêtes dans des locaux à température ambiante (40°C ) alors niveau hygiène, on n’est plus à ça près…
On campe dans un merveilleux champ avec de l’herbe verte et le soir on se prend l’orage de notre vie, pire que dans « Pluie d’enfer », un éclair par seconde sans exagérer ca flashait dans la tente et tout ca durant 2h30 ! Morgan Freeman peut remettre son Kway !
On finira tranquillement la route vers Bakou, challenge personnel réussi, 430 kilomètres en 4 jours !
Le pays est Musulman mais plus modéré qu’en Turquie, peu de femmes portent le voile, on ne voit que 2 mosquées, l’alcool est clairement visible dans toutes les épiceries…c’est un mélange assez fou d’Islam et d’influence Soviétique. A tous les coins de village on voit le même portrait affiché fièrement en grand format, c’est celui du père de l’actuel président (ici on est président de père en fils !), un homme qui à régné pendant 10 ans en Azerbaijan et qui aurait tiré le pays vers son succès pétrolier. Le peuple semble lui vouer un culte, pour nous c’est plutôt écrasant.
On passe un col en lacets qui grimpe jusqu’à 900 m d’altitude, le plus dur étant encore de pousser fort sur les pédales pour éviter les invitations au thé à chaque virage ! A 100 kilomètres de Bakou, la route se change comme par magie en un super bitume lisse tout neuf, c’est pas sans nous faire plaisir. On enchaine les grosses cuvettes dont on apprécie les descente ainsi que les montées en longeant des boucheries (qu’est ce que ca fout la ?) où des carcasses de cochons pendent à l’air libres dans les échappements pour attirer le client ! De toutes façons ici on abat les bêtes dans des locaux à température ambiante (40°C ) alors niveau hygiène, on n’est plus à ça près…
On campe dans un merveilleux champ avec de l’herbe verte et le soir on se prend l’orage de notre vie, pire que dans « Pluie d’enfer », un éclair par seconde sans exagérer ca flashait dans la tente et tout ca durant 2h30 ! Morgan Freeman peut remettre son Kway !
On finira tranquillement la route vers Bakou, challenge personnel réussi, 430 kilomètres en 4 jours !