Un col, des copains et du soleil
Le petit chalet tout tout en haut!
Dès l’ouverture du Consulat Azeri, on se pointe
chercher notre visa. Le consul est toujours la derrière son bureau à jouer au
solitaire et à fumer clope sur clope : « visa
ready ! » Notre visa en poche, on reprend la route avec Lionel qui
sera notre compagnon de voyage pendant quelques jours.
On choisit la route du Sud pour traverser la Géorgie, une petite route qui sort de la ville et qui très vite nous amène dans une vallée paisible, loin du bruit et du trafic. Des champs verdoyants défilent sous nos yeux avec des petits chalets, la route monte et zigzague le long de la rivière. On se fait doubler par des « Lada » plus ou moins vieilles. Il y a des fourgons « ambulance 112 » comme dans les vieux films, les villageois sont occupés dans leurs champs… il y a comme une ambiance magique!
La route est magnifique et en plus le soleil est là. Avant de bivouaquer, on repère un Alambic sur le côté de la route, un mec se prépare sa gnôle (en Géorgien « la tchatcha », un mot qu’on est pas prêt d’oublier). Il nous paye un coup, les derniers kilomètres vont taper !
On campe près de la rivière et on se douche dedans comme Tom Sawyer, Greg va même essayer de pêcher. Zut, bredouilles, faudra acheter des sardines... Bonne surprise, les copains Polonais nous rejoignent au campement. On continuera la route à 5 joyeux lurons ! Le lendemain, on se lève à l’aube réveillés par notre compagnon sacochard Lionel qui est debout toujours à l’heure et qui a préparé notre café avant même qu’on n’ait sorti le bout du nez de la tente !
Ca monte toujours et on slalome entre les vaches. On continue notre voyage à travers le temps, il y a ce vieux coté soviétique, mais les gens sont très chaleureux et souriants. Faut dire que 5 cyclos dans un patelin, ça ne passe pas inaperçu.
Dans une épicerie, le papi utilise un boulier pour nous annoncer le prix, La route se change en piste délabrée pour les 25 derniers kilomètres, chacun monte à son rythme sous l’oeil amusé des habitants.
Tiens, par ici on laboure avec des bœufs ? Greg s’arrête discuter pour voir ça de plus près et se fait finalement inviter à manger. Allez tenter d’expliquer en Géorgien qu’on est 5... avec des mimes ? En vain, la situation est plutôt amusante, chaque vélo qui arrive se fait inviter à son tour et on finit donc tous à table. On compte les générations. L’arrière grand mère assise près du fourneau, la grand-mère qui prépare le pain, pendant que la mère et la petite dressent la table du festin. Fromage, boulgour, légumes, pas moins de 6 plats sur table, avec du pain chaud, du jus de fruits frais et du yaourt maison. Repus, on demande à camper dans le pré, mais la dame refuse, elle veut absolument nous laisser les 3 chambres de l’étage.
On laisse les chalets derrière nous, les arbres se font plus rares, la piste plus sinueuse. On arrive enfin au col. 2025m, sur de la piste, avec nos montures couchées, pour un premier col on est plutôt contents de nous. On boit le café avec les gars de la station de ski (qui n’ont rien d’autre à faire), puis on apprécie pleinement les 2 heures de descente.
On choisit la route du Sud pour traverser la Géorgie, une petite route qui sort de la ville et qui très vite nous amène dans une vallée paisible, loin du bruit et du trafic. Des champs verdoyants défilent sous nos yeux avec des petits chalets, la route monte et zigzague le long de la rivière. On se fait doubler par des « Lada » plus ou moins vieilles. Il y a des fourgons « ambulance 112 » comme dans les vieux films, les villageois sont occupés dans leurs champs… il y a comme une ambiance magique!
La route est magnifique et en plus le soleil est là. Avant de bivouaquer, on repère un Alambic sur le côté de la route, un mec se prépare sa gnôle (en Géorgien « la tchatcha », un mot qu’on est pas prêt d’oublier). Il nous paye un coup, les derniers kilomètres vont taper !
On campe près de la rivière et on se douche dedans comme Tom Sawyer, Greg va même essayer de pêcher. Zut, bredouilles, faudra acheter des sardines... Bonne surprise, les copains Polonais nous rejoignent au campement. On continuera la route à 5 joyeux lurons ! Le lendemain, on se lève à l’aube réveillés par notre compagnon sacochard Lionel qui est debout toujours à l’heure et qui a préparé notre café avant même qu’on n’ait sorti le bout du nez de la tente !
Ca monte toujours et on slalome entre les vaches. On continue notre voyage à travers le temps, il y a ce vieux coté soviétique, mais les gens sont très chaleureux et souriants. Faut dire que 5 cyclos dans un patelin, ça ne passe pas inaperçu.
Dans une épicerie, le papi utilise un boulier pour nous annoncer le prix, La route se change en piste délabrée pour les 25 derniers kilomètres, chacun monte à son rythme sous l’oeil amusé des habitants.
Tiens, par ici on laboure avec des bœufs ? Greg s’arrête discuter pour voir ça de plus près et se fait finalement inviter à manger. Allez tenter d’expliquer en Géorgien qu’on est 5... avec des mimes ? En vain, la situation est plutôt amusante, chaque vélo qui arrive se fait inviter à son tour et on finit donc tous à table. On compte les générations. L’arrière grand mère assise près du fourneau, la grand-mère qui prépare le pain, pendant que la mère et la petite dressent la table du festin. Fromage, boulgour, légumes, pas moins de 6 plats sur table, avec du pain chaud, du jus de fruits frais et du yaourt maison. Repus, on demande à camper dans le pré, mais la dame refuse, elle veut absolument nous laisser les 3 chambres de l’étage.
On laisse les chalets derrière nous, les arbres se font plus rares, la piste plus sinueuse. On arrive enfin au col. 2025m, sur de la piste, avec nos montures couchées, pour un premier col on est plutôt contents de nous. On boit le café avec les gars de la station de ski (qui n’ont rien d’autre à faire), puis on apprécie pleinement les 2 heures de descente.
On bivouaque une dernière fois tous ensemble dans un champ où on trinquera à notre 1 000e kilomètres. Il y aura bien à 2 reprises des gars qui essayeront de nous embringuer pour picoler leur vodka mais on est pas dupes, on a bien compris le fameux geste qui consiste à se tapoter le pouce sous l’oreille, dans le cou, pour nous payer un coup. On a renommé ça les « pièges à tchatcha » et le jeu est de les éviter !