De Disneyland au fin fond des montagnes.
On repart pour 6 jours de vélo en direction du Tadjikistan. On retrouve la plaine désertique, sans grand intérêt. Le pays dispose d’immenses réserves souterraines de gaz (tiens encore un enjeu d’avenir). La route passe entre champs de coton et usines de gaz, on y croise des carrioles tirées par des ânes et des camions de propane.
Le long de la route, on voit ce qu’on pense être les anciens conduits d’irrigation soviétique. A une époque l’URSS avait décidé que l’Ouzbékistan serait le producteur majeur de coton, un immense réseau d’irrigation a été mis en place, provoquant l’assèchement de la mer d’Aral, vous savez, ces bateaux rouillés échoués en plein désert qu'on voit dans Thalassa.
En bord de route, de grands panneaux vantent les valeurs et l’avenir de la nation. On y voit notamment la famille idéale, ou bien des enfant tenant une colombe ou encore des rangées de moissonneuses flambant neuves aux champs sur fond de drapeau national. Malheureusement, la publicité, est souvent mensongère, et que ce soit pour une nation ou un baril de lessive, la réalité est souvent moins éclatante que les promesses. Nous on a plutôt vu beaucoup de gamins, souvent très jeunes, récolter le blé à la faucille avec un âne et une carriole ou bien gérer un troupeau tout seul.
Le long de la route, on voit ce qu’on pense être les anciens conduits d’irrigation soviétique. A une époque l’URSS avait décidé que l’Ouzbékistan serait le producteur majeur de coton, un immense réseau d’irrigation a été mis en place, provoquant l’assèchement de la mer d’Aral, vous savez, ces bateaux rouillés échoués en plein désert qu'on voit dans Thalassa.
En bord de route, de grands panneaux vantent les valeurs et l’avenir de la nation. On y voit notamment la famille idéale, ou bien des enfant tenant une colombe ou encore des rangées de moissonneuses flambant neuves aux champs sur fond de drapeau national. Malheureusement, la publicité, est souvent mensongère, et que ce soit pour une nation ou un baril de lessive, la réalité est souvent moins éclatante que les promesses. Nous on a plutôt vu beaucoup de gamins, souvent très jeunes, récolter le blé à la faucille avec un âne et une carriole ou bien gérer un troupeau tout seul.
Jusque là on a une image assez terne du pays. Ils ont pourtant une histoire fabuleuse, une culture riche et une identité très marquée, mais on sent que la relation avec les gens est différente des autres pays. Est ce le contrôle permanent de la population, l’omniprésence d’une police qui ne semble pas honnête, ou encore les efforts pour garder les touristes à l’écart des locaux? On entend un peu tout et rien sur l’Ouzbékistan, personne ne connait la loi exacte pour les touristes, il y a ce système de registration auprès des hôtels qui est assez flou. On ne sait pas trop si on peut camper ou dormir chez des gens ou s’il faut trouver un hôtel affilié tous les soirs. Il y a des histoires de voyageurs qui se sont fait prendre à la frontière par l'OVIR, police de l'immigration pour une histoire de registrations manquantes, on sait que ça reste des histoires rapportées mais bon, ça rend l’atmosphère légèrement pesante, si on ajoute les gens qui essayent continuellement de nous arnaquer, la chaleur accablante et la platitude du paysage ça n’arrange pas le tableau. Il y a même un mec qui a essayer de nous faire payer pour 3 serviettes en papier dans un restaurant.
Heureusement, les choses évoluent en s’éloignant des sentiers battus. En approchant des montagnes les gens deviennent plus abordables, et l’ambiance conviviale. En bord de route, on nous offre des fruits, de la pastèque pour se rafraichir ou même des petits pains à la viande qui sortent du four. On voit régulièrement des montagnes de pastèques sur le bas côté, et un Ouzbek qui passe la journée allongé dans un lit à l’ombre en attendant un éventuel acheteur.
Un soir on dort dans un hôtel où deux chambres simples coûtent bien moins cher qu’une double… allez comprendre… bref, mettez nous 2 chambres simples s’il vous plait. La réceptionniste est en stress pour cette histoire de registration, elle nous demande nos registrations précédentes sans quoi elle nous refuse. Puis elle essaye de nous extorquer 2$ chacun sous prétexte que nous avons un visa touristique. Pis quoi encore, on ne nous avait pas encore fait le coup en 8 jours, on la menace d'appeler l'ambassade (un coup de bluff pour voir si l'autre en face a la conscience tranquille), d'un coup il n'est plus question d'argent.
On continue notre route, entre les champs de blé, les hommes portent ces chapeaux carrés typiques,. Nous on aime ce côté pittoresque.
Un matin, on pense à une amie de Cyrielle qui se marie, on pense au mariage, à la fête, à la musique, et à la bonne bouffe, qui nous manque un peu ici il faut le dire.
En passant dans un bled un peu avant Guzar, on entend de la musique dans une salle, et les gens devant la porte nous font signe de se joindre à eux. ok pourquoi pas.
On nous fait entrer dans une grande salle décorée en blanc, on débarque en plein festin, les hommes et les femmes sont séparés et ont chacun des tables débordantes de nourriture de part et d'autre de la piste de danse. Tout le monde nous regarde, et là on se dit "la vache, un mariage!" Il y a 2 minutes on pédalait seuls sous le soleil et là on nous apporte du plov, de la soupe au gras de mouton, des fruits, des crudités, de la viande froide, tout ça arrosé de vodka que notre voisin de table (déja cuit à 10h du mat') n'arrête pas de nous servir. On connait le piège et on trempe juste les lèvres à chaque toast porté.
Heureusement, les choses évoluent en s’éloignant des sentiers battus. En approchant des montagnes les gens deviennent plus abordables, et l’ambiance conviviale. En bord de route, on nous offre des fruits, de la pastèque pour se rafraichir ou même des petits pains à la viande qui sortent du four. On voit régulièrement des montagnes de pastèques sur le bas côté, et un Ouzbek qui passe la journée allongé dans un lit à l’ombre en attendant un éventuel acheteur.
Un soir on dort dans un hôtel où deux chambres simples coûtent bien moins cher qu’une double… allez comprendre… bref, mettez nous 2 chambres simples s’il vous plait. La réceptionniste est en stress pour cette histoire de registration, elle nous demande nos registrations précédentes sans quoi elle nous refuse. Puis elle essaye de nous extorquer 2$ chacun sous prétexte que nous avons un visa touristique. Pis quoi encore, on ne nous avait pas encore fait le coup en 8 jours, on la menace d'appeler l'ambassade (un coup de bluff pour voir si l'autre en face a la conscience tranquille), d'un coup il n'est plus question d'argent.
On continue notre route, entre les champs de blé, les hommes portent ces chapeaux carrés typiques,. Nous on aime ce côté pittoresque.
Un matin, on pense à une amie de Cyrielle qui se marie, on pense au mariage, à la fête, à la musique, et à la bonne bouffe, qui nous manque un peu ici il faut le dire.
En passant dans un bled un peu avant Guzar, on entend de la musique dans une salle, et les gens devant la porte nous font signe de se joindre à eux. ok pourquoi pas.
On nous fait entrer dans une grande salle décorée en blanc, on débarque en plein festin, les hommes et les femmes sont séparés et ont chacun des tables débordantes de nourriture de part et d'autre de la piste de danse. Tout le monde nous regarde, et là on se dit "la vache, un mariage!" Il y a 2 minutes on pédalait seuls sous le soleil et là on nous apporte du plov, de la soupe au gras de mouton, des fruits, des crudités, de la viande froide, tout ça arrosé de vodka que notre voisin de table (déja cuit à 10h du mat') n'arrête pas de nous servir. On connait le piège et on trempe juste les lèvres à chaque toast porté.
Tout le monde nous pose des questions, on nous apporte toujours plus à manger. Si du côté des hommes c'est plutôt coincé (pourtant les bouteilles de vodka défilent à une allure folle), chez les femmes c'est beaucoup plus joyeux. On prend timidement quelques photos, mais bien vite on nous prie de photographier tout le monde, jusqu'aux cuisines. Les gens sont fiers de se faire photographier même s'ils ne garderont jamais la photo. Les parents insistent pour que leurs enfants prennent la pose, et nous remercient ensuite. Ca semble être un honneur pour eux que des étrangers s'intéressent un peu à eux. Les gens veulent une photo avec nous aussi, et Cyrielle signe même des autographes. Les gens dansent, et rigolent quand Cyrielle se joint a eux. On trouve ça absolument incroyable de s'être retrouvés là et si vite intégrés.
A un moment le moustachu qui veille sur nous depuis le début prend un coup de speed, on ne comprend pas tout mais il semble avoir peur d'avoir des problèmes, il nous raccompagne aux vélos et nous offre des provisions. Puis devant la foule qui est sortie pour nous voir partir, il semble confus et nous fait signe de rentrer alors que d'autres nous serrent la main. On ne comprend plus rien mais ne voulant pas déranger on reprend la route.
On se retrouve dehors aussi vite qu'on était rentrés, perplexes, et déçus de partir si vite mais ravis de ce bout d'expérience. Du coup il fait maintenant pleine chaleur et il faut attaquer les premières pentes du col, on n'avait pas prévu ça comme ça...
Les villages se multiplient et on est contents de retrouver un peu de vie après ces plaines monotones. On s'émerveille toujours devant ces ânes aux bâts colorés, les gamins nous courent après, on salue les gens travaillant dans les champs et le paysage devient vraiment intéressant. Les villages sont très étendus, on ne sait pas a quelle distance est l'hôtel, personne ne sait d'ailleurs et après 70km on commence à être bien fatigués. Est-ce la chaleur, la montée, la vodka ou le gras de mouton ou bien tout ça additionné?
On accepte donc avec grand bonheur de monter avec ces deux ambulanciers rigolos. Un minivan en guise d'ambulance, à l'intérieur, pas de sophistication, juste un brancard et un malette métalique décorée de la lune islamique, ça doit être ça le secret. Un petit Tétris pour faire entrer les 2 vélos, plus les sacoches cradouilles en vrac sur la civière, plus nous, ouf ça rentre tout, on ne sait toujours pas comment. Faut pas que les types aient une urgence maintenant... Tant pis pour l'hygiène, et pour la sécurité, on connait le refrain, un chapelet pendouille au rétro, on ne risque rien.
A un moment le moustachu qui veille sur nous depuis le début prend un coup de speed, on ne comprend pas tout mais il semble avoir peur d'avoir des problèmes, il nous raccompagne aux vélos et nous offre des provisions. Puis devant la foule qui est sortie pour nous voir partir, il semble confus et nous fait signe de rentrer alors que d'autres nous serrent la main. On ne comprend plus rien mais ne voulant pas déranger on reprend la route.
On se retrouve dehors aussi vite qu'on était rentrés, perplexes, et déçus de partir si vite mais ravis de ce bout d'expérience. Du coup il fait maintenant pleine chaleur et il faut attaquer les premières pentes du col, on n'avait pas prévu ça comme ça...
Les villages se multiplient et on est contents de retrouver un peu de vie après ces plaines monotones. On s'émerveille toujours devant ces ânes aux bâts colorés, les gamins nous courent après, on salue les gens travaillant dans les champs et le paysage devient vraiment intéressant. Les villages sont très étendus, on ne sait pas a quelle distance est l'hôtel, personne ne sait d'ailleurs et après 70km on commence à être bien fatigués. Est-ce la chaleur, la montée, la vodka ou le gras de mouton ou bien tout ça additionné?
On accepte donc avec grand bonheur de monter avec ces deux ambulanciers rigolos. Un minivan en guise d'ambulance, à l'intérieur, pas de sophistication, juste un brancard et un malette métalique décorée de la lune islamique, ça doit être ça le secret. Un petit Tétris pour faire entrer les 2 vélos, plus les sacoches cradouilles en vrac sur la civière, plus nous, ouf ça rentre tout, on ne sait toujours pas comment. Faut pas que les types aient une urgence maintenant... Tant pis pour l'hygiène, et pour la sécurité, on connait le refrain, un chapelet pendouille au rétro, on ne risque rien.
A l'hôtel on apprend que la taxe de 2$ semble bien exister mais qu'elle est souvent comprise dans le prix, c'est donc pour ça qu'on paye un prix différent des locaux. On y rencontre aussi Marie Hélène, une parisienne de 55 ans qui voyage seule à vélo et qui est co-organisatrice du festival du voyage à vélo à Paris.
La route est de plus en plus belle, ça monte dans les montagnes arides. Encore des ânes, des bergers, des gamins. L'ascension se fait par paliers et on passe le col à 1600m sans même nous en rendre compte. Tant pis pour la photo. On descend dans une vallée magnifique, entre les formations rocheuses ocres virant au rouge.
On retrouve enfin un peu de verdure et de vergers, ça fait du bien. Les femmes et les enfants vendent les fruits en bord de route. On nous en offre régulièrement, parfois pour nous remercier de les avoir photographiés, on y gagne même des sourires, en or s'il vous plait.
La route est de plus en plus belle, ça monte dans les montagnes arides. Encore des ânes, des bergers, des gamins. L'ascension se fait par paliers et on passe le col à 1600m sans même nous en rendre compte. Tant pis pour la photo. On descend dans une vallée magnifique, entre les formations rocheuses ocres virant au rouge.
On retrouve enfin un peu de verdure et de vergers, ça fait du bien. Les femmes et les enfants vendent les fruits en bord de route. On nous en offre régulièrement, parfois pour nous remercier de les avoir photographiés, on y gagne même des sourires, en or s'il vous plait.
Un soir, pris par un orage qui gronde droit devant, on s'abrite dans une station service. Le pompiste nous offre à manger. Il habite dans les 2 pièces minuscules de la station et nous laisse y dormir. Il n'a absolument rien a part une télé et une poêle sur une résistance électrique, pas d'eau courante ni salle de bain, le bassin dehors fait l'affaire. La nuit, il se réveille à chaque voiture pour aller faire le plein... Et il sourit et n'a pas l'air d'être malheureux. Il est content de nous donner à manger alors qu'il n'a rien, refuser le vexerait. Tout ça nous laisse pas mal réfléchir.
On passe encore un des innombrables barrages de police. S'il y a à chaque fois un policier qui veut jouer au petit chef, les autres ne sont pas bien méchants avec nous. On a maintenant l'habitude. "Passeport, at kouda, francia? ah Gérard Depardieu etc..." mais on a vraiment du mal avec ce système, mais on relativise, dans quelques jours on sera partis, les locaux continueront eux, à être contrôlés tous les 50km, vive la liberté de déplacement.
On passe un dernier bled, Denau assez étonnant, après tant de hameaux de bergers et paysans, on ne s'attendait pas à traverser un genre de bazar géant entre tuktuks, charrettes à bras, klaxons, et gargottes de bouffe sur le trottoir, on se croit à Bangkok l'espace de quelques minutes.
Plus on approche de la frontière et plus les routes convergent. L'entonnoir vers le Tadjikistan se resserre et on y croise de plus en plus de cyclos. A 10 km de la frontière, assis sur un tapis à l'ombre d'un arbre, on se repose en partageant le plat commun de plov d'ouvriers agricoles et 2 cyclos nous rattrapent. Jean Pierre, un hollandais ultra chargé, et Victor, un personnage a part entière, un suisse de 55 ans qui voyage a vélo depuis 2 ans et demi sans tente ni réchaud. On décide de camper ensemble et de passer la frontière le lendemain.
Pour notre dernière nuit en Ouzbékistan, on demande a des femmes si on peut camper dans leur grand jardin ombragé, derrière la maison, un peu cachés de la route. Elles nous offrent une chambre à 4 lits. Après avoir vu défiler tous les paysans alentours durant la soirée, on comprend qu'on est en fait dans l'abri commun que la communauté utilise durant les moissons. Ces derniers jours nous ont donc réservé une bien meilleure image et on est bien contents de finir sur une note plus positive.
Arriver à une frontière est toujours excitant, on veut y être dès l'ouverture. La frontière de sortie d'Ouzbékistan est réputée pour ne pas être une partie de plaisir, et on espère bien ne pas tomber sur un gugusse de l'OVIR. On change nos derniers soums en Somonis entre les camions routiers et on emprunte la piste défoncée vers le poste, les 2 pays n'ont sûrement pas réussi à s'entendre pour bitumer les 300m qui les séparent.
Il y a déjà une foule de locaux, et dans les bureaux, ça doit être le briefing. Ils sont en train de se prendre une soufflante monstre la bas dedans, la vache ils vont être bien remontés du matin. D'après Cyrielle, l'un des douaniers a dû oublier de mettre la bière au frais.
On passe encore un des innombrables barrages de police. S'il y a à chaque fois un policier qui veut jouer au petit chef, les autres ne sont pas bien méchants avec nous. On a maintenant l'habitude. "Passeport, at kouda, francia? ah Gérard Depardieu etc..." mais on a vraiment du mal avec ce système, mais on relativise, dans quelques jours on sera partis, les locaux continueront eux, à être contrôlés tous les 50km, vive la liberté de déplacement.
On passe un dernier bled, Denau assez étonnant, après tant de hameaux de bergers et paysans, on ne s'attendait pas à traverser un genre de bazar géant entre tuktuks, charrettes à bras, klaxons, et gargottes de bouffe sur le trottoir, on se croit à Bangkok l'espace de quelques minutes.
Plus on approche de la frontière et plus les routes convergent. L'entonnoir vers le Tadjikistan se resserre et on y croise de plus en plus de cyclos. A 10 km de la frontière, assis sur un tapis à l'ombre d'un arbre, on se repose en partageant le plat commun de plov d'ouvriers agricoles et 2 cyclos nous rattrapent. Jean Pierre, un hollandais ultra chargé, et Victor, un personnage a part entière, un suisse de 55 ans qui voyage a vélo depuis 2 ans et demi sans tente ni réchaud. On décide de camper ensemble et de passer la frontière le lendemain.
Pour notre dernière nuit en Ouzbékistan, on demande a des femmes si on peut camper dans leur grand jardin ombragé, derrière la maison, un peu cachés de la route. Elles nous offrent une chambre à 4 lits. Après avoir vu défiler tous les paysans alentours durant la soirée, on comprend qu'on est en fait dans l'abri commun que la communauté utilise durant les moissons. Ces derniers jours nous ont donc réservé une bien meilleure image et on est bien contents de finir sur une note plus positive.
Arriver à une frontière est toujours excitant, on veut y être dès l'ouverture. La frontière de sortie d'Ouzbékistan est réputée pour ne pas être une partie de plaisir, et on espère bien ne pas tomber sur un gugusse de l'OVIR. On change nos derniers soums en Somonis entre les camions routiers et on emprunte la piste défoncée vers le poste, les 2 pays n'ont sûrement pas réussi à s'entendre pour bitumer les 300m qui les séparent.
Il y a déjà une foule de locaux, et dans les bureaux, ça doit être le briefing. Ils sont en train de se prendre une soufflante monstre la bas dedans, la vache ils vont être bien remontés du matin. D'après Cyrielle, l'un des douaniers a dû oublier de mettre la bière au frais.