C'est parti !!
Ca y est, on est lançés, depuis le temps que ca nous trottait dans la tête, maintenant on y est!!
Après avoir bien profité de la famille, s'être gavés de bouffe Française pour faire "le plein" et des adieux larmoyants, on se jette dans l'avion direction Istanbul, Turquie.
Arrivés sur place, bien qu'ayant envoyé plein d'emails au mec de l'hôtel lui disant qu'il fallait venir nous chercher avec une grosse camionette car on venait avec des gros vélos, lui il se pointe tranquille avec un van déjà chargé de touristes! C'est la qu'on commence à rigoler pour faire rentrer les immenses cartons en équilibre sur les sièges du bus. A chaque stop, un carton manque de glisser et d'assomer la mamie de devant!!
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Après avoir bien profité de la famille, s'être gavés de bouffe Française pour faire "le plein" et des adieux larmoyants, on se jette dans l'avion direction Istanbul, Turquie.
Arrivés sur place, bien qu'ayant envoyé plein d'emails au mec de l'hôtel lui disant qu'il fallait venir nous chercher avec une grosse camionette car on venait avec des gros vélos, lui il se pointe tranquille avec un van déjà chargé de touristes! C'est la qu'on commence à rigoler pour faire rentrer les immenses cartons en équilibre sur les sièges du bus. A chaque stop, un carton manque de glisser et d'assomer la mamie de devant!!
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On rentre dans l'ambiance
Un petit tour le long du "lac Iznik"puis on s'éloigne de l'agitation des grandes villes pour aller se paumer dans les campagnes. On découvre la Turquie rurale avec des petits villages hors du temps qui sont restés aux années 50 : la route en terre, les poules qui courent au milieu de la route, les petites épiceries délabrées, le ferrailleur passe avec son camion hauts parleurs pour rameuter le quartier, des Renault 9 qui nous passe sur le côté...
On grimpe une route en zigzaguant dans les champs d'oliviers, on tire la langue mais le panorama en vaut bien la peine.
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On grimpe une route en zigzaguant dans les champs d'oliviers, on tire la langue mais le panorama en vaut bien la peine.
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En route vers la Cappadoce
Un saut en bus parceque la turquie, c'est immense, et nous voici sur les rives du lac salé, le fameux Tuz Gölu qui nous intrigue depuis le premier jour où on a ouvert une carte de turquie. Tout le monde nous dit que c'est "çok güzel", soit très joli, ou, super. On va en fait le contourner sans jamais vraiment en voir la couleur.
La route est déserte et on est bien malgré le vent salé qui nous brûle les lèvres. On klaxonne des vols de cigognes qui repartent vers le nord. La pluie menace.
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La route est déserte et on est bien malgré le vent salé qui nous brûle les lèvres. On klaxonne des vols de cigognes qui repartent vers le nord. La pluie menace.
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Göreme
L'arrivée à Göreme sonne pour nous comme une belle récompense. Un splendide panorama qui s'ouvre sur un petit village creusé dans la roche volcanique. Les habitations troglodytes et les restants de chapelle Chrétienne sont le signe de peuples ayant vécus ici il y a plus de 1 000 ans. Le village dégage une certaine atmosphère apaisante, on s y sent tout de suite bien, peut être l'énergie dégagée par les roches...
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De Kayseri à Trabzon
On part de chez Alit et sa famille le ventre plein, car évidement en Turquie il n'est pas coutume de nous laisser partir sans petit déjeuner remplissant toute une table.
Comme Cyrielle est partie avec un sac de couchage même pas assez épais pour affronter les nuits Turques, on doit en racheter un au centre commercial de Kayseri (adresse donnée par Léonie car ici, "bonjour" pour trouver un magasin d'équipements de montagne!). Alit nous accompagne et compte bien ne pas nous laisser aux mains des vilains vendeurs avides de touristes. Il prend les choses en main, nous dirige dans le centre commercial et revoit tous les prix à la baisse. Il fait même mine de partir du magasin pour montrer qu'il n'est pas intéressé! Merci Alit!
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Comme Cyrielle est partie avec un sac de couchage même pas assez épais pour affronter les nuits Turques, on doit en racheter un au centre commercial de Kayseri (adresse donnée par Léonie car ici, "bonjour" pour trouver un magasin d'équipements de montagne!). Alit nous accompagne et compte bien ne pas nous laisser aux mains des vilains vendeurs avides de touristes. Il prend les choses en main, nous dirige dans le centre commercial et revoit tous les prix à la baisse. Il fait même mine de partir du magasin pour montrer qu'il n'est pas intéressé! Merci Alit!
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Trabzon et les bords de mer
On se pointe dès l'ouverture au consulat Iranien car on va pas se leurrer, si on est ici c'est pour faire notre visa pour l'Iran, Trabzon étant réputée pour obtenir ledit visa en une journée. Ca c'est le schéma classique.
Mais pour nous désillusion, à peine les pieds de le consulat qu'on nous dit "NO Visa"! C'est quoi ce bordel? On poireaute un peu et ils nous font une copie de notre passeport en nous disant de revenir dans une semaine, peut être ca sera possible.
On rencontre une famille Canadienne qui a attendu une semaine pour avoir le visa mais on leur a remis une semaine d'attente. On comprend vite qu'on peut s'asseoir dessus et qu'on aura pas de réelles explications. N'allez pas croire que la raison, ce sont les élections présidentielles qui auront bientot lieu dans le pays, qu'ils ne veulent pas prendre le risque de faire entrer des étrangers pendant cette période afin d'éviter tout contact avec la population pour les influencer, ou d'aller ensuite raconter au monde comment ça se passe là bas et que tout ça serait trop dangereux pour la démocratie... Non non, rien de tout ça, ça serait plutôt comment dire, un problème informatique touchant l'ensemble des ambassades...
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Mais pour nous désillusion, à peine les pieds de le consulat qu'on nous dit "NO Visa"! C'est quoi ce bordel? On poireaute un peu et ils nous font une copie de notre passeport en nous disant de revenir dans une semaine, peut être ca sera possible.
On rencontre une famille Canadienne qui a attendu une semaine pour avoir le visa mais on leur a remis une semaine d'attente. On comprend vite qu'on peut s'asseoir dessus et qu'on aura pas de réelles explications. N'allez pas croire que la raison, ce sont les élections présidentielles qui auront bientot lieu dans le pays, qu'ils ne veulent pas prendre le risque de faire entrer des étrangers pendant cette période afin d'éviter tout contact avec la population pour les influencer, ou d'aller ensuite raconter au monde comment ça se passe là bas et que tout ça serait trop dangereux pour la démocratie... Non non, rien de tout ça, ça serait plutôt comment dire, un problème informatique touchant l'ensemble des ambassades...
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La Turquie, c'est fini!
Et voilà, on quitte la Turquie, pour notre 1er pays à vélo c’est réussi. Voilà ce qu’on en retiendra :
La Turquie c'est "çok guzel"!
- L’hospitalité des Turcs : que ce soit pour dormir, manger ou boire le thé, les habitants sont toujours là pour aider
- La solidarité entre famille : grande entraide, on laisse pas un proche dans le jus
- La cuisine : saine et super bonne
- La finesse de la maçonnerie et la finition de tout ce qui est entrepris (ironie !)
- Les R9 et R12 encore bien vivantes
- Les villages d’un autre temps
- Le chant des Mosquées
- La philosophie des Turcs face à la vie et leur capacité d’acceptation
- Tous les mots transparents : bisiklet, romork, kuafor, ensiklopedi, sarkuteri…
- L’atmosphère des vieilles grottes de Cappadoce
La Turquie c'est "çok guzel"!