La route des lacs et la sortie de Géorgie
Giorgi & Gregi
La belle équipe se sépare et chacun roulera à son rythme.
On décolle au petit matin pour prendre la route du Sud, proche de la frontière Arménienne. La route entre Akhaltsikhe et Akhalkalaki (celui qui arrive à prononcer correctement on lui envoie une carte postale !!) est chouette, d’un côté la rivière de l’autre la falaise d’un canyon. On s’arrête sur le bord de la route avec des Arméniens qui nous offrent à manger.
Après une bonne journée en kilomètres, on cherche où camper! On va devoir pédaler un moment avant de rencontrer Giorgi, un jeune qui a des ruches et des bassins à truites. Il nous laisse camper dans son champ et nous offre 2 truites en signe de bienvenue! Le lendemain on ira le remercier, il nous fera découvrir ses bassins et on repartira avec 2 truites supplémentaires !
On traverse la ville d’Akhalkalaki qui ressemble à une ville fantôme : des stations essences abandonnées, des corbeaux volent, la gare ne vit plus, les gens ne semblent pas très joyeux…
On roule sur la route menant a Tsalka, elle est superbe, les villages des années 50 sont sublimés par les lacs, , de vieilles maisons en pierre, des vielles Ladas garées devant, des meules de foin, des stocks de briques de crottin semble t-il pour allumer le feu… Un gamin chevauchant son âne traine une carriole de lait. Le cheval est encore très utilisé pour les travaux agricoles.
On se fait appeler par des gars qui labourent en tongs avec leur cheval, une invitation au thé on l’a bien compris car le type ne cesse de répeter « çay, kopé, çay, kopé, çay, kopé » (thé, café en Russe). Le mec est tellement perturbé par nos vélos qu’il en perd sa charrue. On va manger dans leur maison qui sent un peu le fumier, il nous offre du fromage bien fait qui pue (on se croirait dans les bronzés), commence ensuite le sketch de la carte ou le mec passe ½heure à déchiffrer le nom de chaque patelin en hurlant. On refuse poliment des œufs durs datant de Pâques…euh attend Pâques c’était il y a un mois nan ?? On n’ose vraiment pas y toucher. On apprendra plus tard que le Pâques Orthodoxe c’était le jour d’avant, ouf !
On décolle au petit matin pour prendre la route du Sud, proche de la frontière Arménienne. La route entre Akhaltsikhe et Akhalkalaki (celui qui arrive à prononcer correctement on lui envoie une carte postale !!) est chouette, d’un côté la rivière de l’autre la falaise d’un canyon. On s’arrête sur le bord de la route avec des Arméniens qui nous offrent à manger.
Après une bonne journée en kilomètres, on cherche où camper! On va devoir pédaler un moment avant de rencontrer Giorgi, un jeune qui a des ruches et des bassins à truites. Il nous laisse camper dans son champ et nous offre 2 truites en signe de bienvenue! Le lendemain on ira le remercier, il nous fera découvrir ses bassins et on repartira avec 2 truites supplémentaires !
On traverse la ville d’Akhalkalaki qui ressemble à une ville fantôme : des stations essences abandonnées, des corbeaux volent, la gare ne vit plus, les gens ne semblent pas très joyeux…
On roule sur la route menant a Tsalka, elle est superbe, les villages des années 50 sont sublimés par les lacs, , de vieilles maisons en pierre, des vielles Ladas garées devant, des meules de foin, des stocks de briques de crottin semble t-il pour allumer le feu… Un gamin chevauchant son âne traine une carriole de lait. Le cheval est encore très utilisé pour les travaux agricoles.
On se fait appeler par des gars qui labourent en tongs avec leur cheval, une invitation au thé on l’a bien compris car le type ne cesse de répeter « çay, kopé, çay, kopé, çay, kopé » (thé, café en Russe). Le mec est tellement perturbé par nos vélos qu’il en perd sa charrue. On va manger dans leur maison qui sent un peu le fumier, il nous offre du fromage bien fait qui pue (on se croirait dans les bronzés), commence ensuite le sketch de la carte ou le mec passe ½heure à déchiffrer le nom de chaque patelin en hurlant. On refuse poliment des œufs durs datant de Pâques…euh attend Pâques c’était il y a un mois nan ?? On n’ose vraiment pas y toucher. On apprendra plus tard que le Pâques Orthodoxe c’était le jour d’avant, ouf !
On roule toute la journée en essayant d’échapper à la pluie, on monte à 2 000m d’altitude et on apprécie la descente à 12 %.
Mais en bas, on se prend la grosse pluie, ca ruisselle sur notre figure, notre espoir sera de rouler jusqu’à Tsalka pour trouver un hôtel. Après 20 bornes sous la pluie, on découvre qu’à Tsalka il y a que des hôtels abandonnés, ca fout un coup au moral !
Des types nous font signe de nous abriter au magasin. La il y a Ioska, un mec très jovial avec un coup dans le nez qui nous invite chez lui, euh…on y va ou pas ?? On comprend que sa sœur qui tient le magasin nous rejoindra après. On a pas trop le choix, on se laisse guider dans les rues inondées par notre nouvel hôte qui désaoûlera sous la pluie en poussant le vélo de Cyrielle dans une côte à 12 % ! Lui ca le dérange pas il fait que de rigoler !
On arrive chez lui, des enfants nous accueillent, sa femme est là et nous fait un festin de sardines grillées et patates bien grasses, nos affaires sèchent au coin du poêle. Royal. Sa sœur nous rejoint avec son mari, il y a une super ambiance, on rigole. Ioska est un bon gars avec qui faut lever un verre à tout et n’importe quoi, il nous fait goûter sa vodka aux piments ! On va dormir dans un lit bien chaud, ravi de notre soirée et de cette générosité ! Il ya des jours comme ça où une galère se transforme en une belle surprise.
Mais en bas, on se prend la grosse pluie, ca ruisselle sur notre figure, notre espoir sera de rouler jusqu’à Tsalka pour trouver un hôtel. Après 20 bornes sous la pluie, on découvre qu’à Tsalka il y a que des hôtels abandonnés, ca fout un coup au moral !
Des types nous font signe de nous abriter au magasin. La il y a Ioska, un mec très jovial avec un coup dans le nez qui nous invite chez lui, euh…on y va ou pas ?? On comprend que sa sœur qui tient le magasin nous rejoindra après. On a pas trop le choix, on se laisse guider dans les rues inondées par notre nouvel hôte qui désaoûlera sous la pluie en poussant le vélo de Cyrielle dans une côte à 12 % ! Lui ca le dérange pas il fait que de rigoler !
On arrive chez lui, des enfants nous accueillent, sa femme est là et nous fait un festin de sardines grillées et patates bien grasses, nos affaires sèchent au coin du poêle. Royal. Sa sœur nous rejoint avec son mari, il y a une super ambiance, on rigole. Ioska est un bon gars avec qui faut lever un verre à tout et n’importe quoi, il nous fait goûter sa vodka aux piments ! On va dormir dans un lit bien chaud, ravi de notre soirée et de cette générosité ! Il ya des jours comme ça où une galère se transforme en une belle surprise.
Vue sur le monastère
Le lendemain on pédale quelques heures échappant à la pluie, 2 gars s’arrêtent avec leur camionnette et nous proposent de nous emmener à Tbilisi, vu la météo on accepte. De la grosse descente où le type conduit comme un fou et pile dans les virages mais tout va bien, un crucifix pend au retro, rien ne peut nous arriver !
Après une nuit de repos à Tbilisi, on se dirige vers Telavi et la région viticole de Géorgie, on roule 2 heures sous la grosse pluie, on est gelés. Ras le bol ! Et le col dans le brouillard, bof, on va plutôt essayer de faire du stop (ben ouais du stop avec nos vélos quoi !). On se fait ramasser par un type qui a bossé 10 ans en Espagne, Cyrielle peut discuter avec lui, un vrai plaisir de comprendre !
A Telavi, à la Guest House, on rencontre Sarah et Clément, 2 adorables Français avec qui on ira boire une bière et découvrir les spécialités culinaires Géorgiennes. Le lendemain, on part avec eux visiter des monastères qui ont beaucoup de cachet, on rigolera toute la journée sur des blagues et films Belges, comme quoi même au fin fond de la Géorgie on trouve des gens pour déconner la dessus. Une visite de cave Géorgienne avec dégustation et on rentre à la Guest House retrouver notre copain cycliste Lionel qui se trouve à Telavi en même temps que nous. On partage vin et bière avec lui et un couple d’Allemands fantastiques qui voyage en side-car avec leurs jeunes enfants ! Comme quoi, voyager c’est pour tous et n’importe quand !
Après une nuit de repos à Tbilisi, on se dirige vers Telavi et la région viticole de Géorgie, on roule 2 heures sous la grosse pluie, on est gelés. Ras le bol ! Et le col dans le brouillard, bof, on va plutôt essayer de faire du stop (ben ouais du stop avec nos vélos quoi !). On se fait ramasser par un type qui a bossé 10 ans en Espagne, Cyrielle peut discuter avec lui, un vrai plaisir de comprendre !
A Telavi, à la Guest House, on rencontre Sarah et Clément, 2 adorables Français avec qui on ira boire une bière et découvrir les spécialités culinaires Géorgiennes. Le lendemain, on part avec eux visiter des monastères qui ont beaucoup de cachet, on rigolera toute la journée sur des blagues et films Belges, comme quoi même au fin fond de la Géorgie on trouve des gens pour déconner la dessus. Une visite de cave Géorgienne avec dégustation et on rentre à la Guest House retrouver notre copain cycliste Lionel qui se trouve à Telavi en même temps que nous. On partage vin et bière avec lui et un couple d’Allemands fantastiques qui voyage en side-car avec leurs jeunes enfants ! Comme quoi, voyager c’est pour tous et n’importe quand !
L'adorable Ilia
On repart avec l’idée en tête de tartiner jusqu’à Bakou pour arriver avant le week-end pour lancer nos visas pour les pays suivants car l’attente est longue.
Après seulement 40 kilomètres, on se fait arrêter par un barbu en van Westfalia « Tour de France » et qui arbore fièrement une casquette « Jesus is my Boss ». Il parle Allemand et veut nous faire gouter du vin qu’il a fait. Franchement, on a pas le temps, on hésite mais le personnage nous intrigue et on ne sait dire non devant une si jolie situation.
On mange chez lui avec sa famille, des produits et du vin maison, une atmosphère très paisible se dégage. Ilia a une superbe philosophie de vie. « Vous auriez plus de temps je vous aurait fait découvrir le lac de Kvareli » Purée, fais chier qu’on soit pressés ! Après avoir fini notre thé dans une tasse représentant le Christ sur la Croix, on se remet en chemin, très triste de quitter cette magnifique famille.
Sur plusieurs kilomètres on regrette, sommes nous vraiment pressés ? Puis zut, demi tour, tant pis pour les kilomètres ! On passe la journée au superbe « Ilia’s Lake » du nom d’un Saint Géorgien local, on fait des tours de van « Tour de France » avec Ilia.
La soirée se passe avec le fils d’Ilia, Levan et ses copains, des jeunes adorables qui nous font visiter le village et jouer au Uno (avec les règles locales). On est surpris par ces jeunes très éveillés sur la vie et leur superbe philosophie à seulement 16 ans.
On a même le luxe de dormir dans le westfalia « Tour de France » pour clôturer cette magnifique journée. Une belle façon de terminer la Géorgie. On apprécie les derniers kilomètres avec de beaux paysages sous un super soleil, et déjà, la frontière se profile à l’horizon.
Après seulement 40 kilomètres, on se fait arrêter par un barbu en van Westfalia « Tour de France » et qui arbore fièrement une casquette « Jesus is my Boss ». Il parle Allemand et veut nous faire gouter du vin qu’il a fait. Franchement, on a pas le temps, on hésite mais le personnage nous intrigue et on ne sait dire non devant une si jolie situation.
On mange chez lui avec sa famille, des produits et du vin maison, une atmosphère très paisible se dégage. Ilia a une superbe philosophie de vie. « Vous auriez plus de temps je vous aurait fait découvrir le lac de Kvareli » Purée, fais chier qu’on soit pressés ! Après avoir fini notre thé dans une tasse représentant le Christ sur la Croix, on se remet en chemin, très triste de quitter cette magnifique famille.
Sur plusieurs kilomètres on regrette, sommes nous vraiment pressés ? Puis zut, demi tour, tant pis pour les kilomètres ! On passe la journée au superbe « Ilia’s Lake » du nom d’un Saint Géorgien local, on fait des tours de van « Tour de France » avec Ilia.
La soirée se passe avec le fils d’Ilia, Levan et ses copains, des jeunes adorables qui nous font visiter le village et jouer au Uno (avec les règles locales). On est surpris par ces jeunes très éveillés sur la vie et leur superbe philosophie à seulement 16 ans.
On a même le luxe de dormir dans le westfalia « Tour de France » pour clôturer cette magnifique journée. Une belle façon de terminer la Géorgie. On apprécie les derniers kilomètres avec de beaux paysages sous un super soleil, et déjà, la frontière se profile à l’horizon.