La route jusqu'à Osh entre copains!
Nous sommes bientôt au Kirghizstan, en haut du col du Kizil-Art avec notre nouveau compagnon Suisse Olivier. Se faire rattraper par un suisse, c'est un comble. Les 20 prochains kilomètres se feront en descente dans un territoire "No Man's Land" sur une piste couleur ocre entourée de hautes montagnes. Un vrai plaisir de rouler dans un si beau décor qui change radicalement après le passage frontière et le col.
Les pics autour de nous sont enneigés et vont jusqu'à 7 000 mètres d'altitude pour le Pic Lénine. On a de la chance avec le temps ensoleillé car la veille de notre passage, les douaniers nous ont dit qu'il neigeait sérieusement, on l'avait vu depuis le bas du col, les nuages blancs épais engloutissaient les sommets des hautes montagnes. On s'étonne de voir des habitations dans cette zone ni Tadjike ni Kirghize.
En bas de la descente c'est le poste frontière Kirghize, un groupe de douaniers est la, il nous annonce qu'il faut passer à chaque poste de contrôle : police, passeport, narcotique!! Purée ca à l'air de pas déconner. Mais au final ils n'en ont que faire et nous enregistrent juste au poste, ca sentait la bonne bouffe ils devaient être pressés de se mettre à table. Dernière grande frontière de ce voyage, après tous les récits qu'on avait lu sur les gens qui se font embêter tous le temps au passage de douane, nous c'était les doigts dans le nez du début à la fin, on dirait même que certains étaient amicaux. On a eu de la chance.
Cette fois ca y'est nous sommes arrivés chez les Kirghizes, tout change, il y a du vert partout, ca fait drôle après des jours de paysage aride au Tadjikistan. Sur cette belle pelouse, prennent place des quantités de yourtes, elles sont bien plus animées que celles du Tadjikistan : il y a des chevaux, des enfants, du linge qui sèche (du fromage aussi!). On se dirige vers le village de Sary-Tash en savourant le paysage. Derrière nous une grande chaine de montagnes, c'est la chine mais surtout le Tadjikistan, on a peu du mal à croire que ce soit déjà fini et qu'on a réussi à traverser cette fameuse route à l'écart de tout, ce "toit du monde", on se sent d'un coup assez fiers en se remémorant les doutes qu'on avait avant de l'attaquer!
On prend tout notre temps pour rouler, il faut dire qu'on est avec un Suisse donc y'a pas le feu au lac! Mais on apprécie beaucoup ces longues heures à discuter sur notre vélo, prenant le temps de vivre. Juste avant Sary-Tash, des gamins en vélo nous bondissent dessus et attaquent nos vélos. Ils veulent plus nous lâcher, nous crient dessus et s'accrochent à nos sacoches et nous bousculent quand on roule. En plus, on leur avait filer de l'eau gentillement avant. Mais heureusement Greg sait comment calmer les petits voyous, après 3 avertissements, une petite tarte bien méritée ca l'a calmé le morveux!
Au village, tous les locaux nous sautent dessus pour nous faire rester dans leur Guest House, il y a aussi pas mal de mecs qui ont abusé de la vodka, les gens ne semblent pas tellement aimer sourire. On fait quelques courses au "magazine", on change des dollars en Soum Kirghize mais le marchand nous fait un taux en fonction de qu'on veut échanger: 20 dollars c'est pas assez, faut monter à 50 voir 100 pour avoir un taux correct. En plus, il ne veut pas d'un de nos billets qui à une légère tâche sur le dessus! Pffiou!
En bas de la descente c'est le poste frontière Kirghize, un groupe de douaniers est la, il nous annonce qu'il faut passer à chaque poste de contrôle : police, passeport, narcotique!! Purée ca à l'air de pas déconner. Mais au final ils n'en ont que faire et nous enregistrent juste au poste, ca sentait la bonne bouffe ils devaient être pressés de se mettre à table. Dernière grande frontière de ce voyage, après tous les récits qu'on avait lu sur les gens qui se font embêter tous le temps au passage de douane, nous c'était les doigts dans le nez du début à la fin, on dirait même que certains étaient amicaux. On a eu de la chance.
Cette fois ca y'est nous sommes arrivés chez les Kirghizes, tout change, il y a du vert partout, ca fait drôle après des jours de paysage aride au Tadjikistan. Sur cette belle pelouse, prennent place des quantités de yourtes, elles sont bien plus animées que celles du Tadjikistan : il y a des chevaux, des enfants, du linge qui sèche (du fromage aussi!). On se dirige vers le village de Sary-Tash en savourant le paysage. Derrière nous une grande chaine de montagnes, c'est la chine mais surtout le Tadjikistan, on a peu du mal à croire que ce soit déjà fini et qu'on a réussi à traverser cette fameuse route à l'écart de tout, ce "toit du monde", on se sent d'un coup assez fiers en se remémorant les doutes qu'on avait avant de l'attaquer!
On prend tout notre temps pour rouler, il faut dire qu'on est avec un Suisse donc y'a pas le feu au lac! Mais on apprécie beaucoup ces longues heures à discuter sur notre vélo, prenant le temps de vivre. Juste avant Sary-Tash, des gamins en vélo nous bondissent dessus et attaquent nos vélos. Ils veulent plus nous lâcher, nous crient dessus et s'accrochent à nos sacoches et nous bousculent quand on roule. En plus, on leur avait filer de l'eau gentillement avant. Mais heureusement Greg sait comment calmer les petits voyous, après 3 avertissements, une petite tarte bien méritée ca l'a calmé le morveux!
Au village, tous les locaux nous sautent dessus pour nous faire rester dans leur Guest House, il y a aussi pas mal de mecs qui ont abusé de la vodka, les gens ne semblent pas tellement aimer sourire. On fait quelques courses au "magazine", on change des dollars en Soum Kirghize mais le marchand nous fait un taux en fonction de qu'on veut échanger: 20 dollars c'est pas assez, faut monter à 50 voir 100 pour avoir un taux correct. En plus, il ne veut pas d'un de nos billets qui à une légère tâche sur le dessus! Pffiou!
On reste dans une Guest House pour la nuit, on bon repas chaud car ca caille toujours, même dedans ils mettent pas le chauffage. On se réchauffe en réinventant la coupe du Monde de Yam's avec Olivier, c'est pas triste! Quand on annonce à la dame qu'on ne prend pas le petit déjeuner demain, elle tire la gueule, bon ben pour l'hospitalité on repassera!
Réveil le lendemain à 7 heures du mat' comme prévu, Olivier nous soutient qu'il est 6h, Ah Ah on se moque bien de lui, il a du oublier de changer d'heure à Alichur ou peut être bien même en Iran! Un Suisse qu'à pas régler sa montre c'est pas mal ça! Mais Cyrielle se rend compte qu'à son téléphone il est bien 6 heures, en fait c'est Greg en éclairant le cadrand de la montre pendant la nuit qui a changé l'heure à l'encontre de son plein gré! Ah la bourde, c'est beau d'accuser le Suisse!!
Départ pour notre premier col Kirghize à 3 550 mètres, ca devient plus raide qu'au Tadjikistan, faut souffler un peu! Heureusement les routes sont top qualité, ce sont les Chinois qui s'occupent de les refaire, on en voit souvent au bord des routes s'affairer à la tache. ca fait tout drôle de revoir du beau bitume lisse comme un billard avec des panneaux de signalisation bleus comme en France.
En haut du col, des gamins avec un âne nous accueillent avec comme signe d'amitié une rasade de "Kimiz": ca c'est la boisson locale, du lait de jument fermenté, ils en vendent tous à tous les coins de route pour se faire 3 sous.
Dans la descente du col un petit local s'époumone sur Olivier pour lui demander du chocolat (il a du repérer qu'il était Suisse!), on trouve les gens bien agressifs!
Une remontée qui formera un deuxième col et en haut c'est la pause "Snickers" face à une splendide descente en lacets, on va se gaver! En effet, on savoure la descente avec de belles sensations sur nos vélos couchés puis on se prend le mauvais temps (Olivier hallucine, il n'a eu que 2 jours de pluie depuis son départ il ya 5 mois!).
Après un long pique nique sous un abri de bus (et oui on a tellement de matière à discuter avec Olivier), on reprend la route toute en descente jusqu'à Gulcha, un petit arrêt au "mini market" pour le plein de courses et on voit encore que l'alcool fait des ravages sur les gens ici. On campe sur un plateau après avoir poussé nos vélos un bon moment sur une pente raide pleine de cailloux (c'est de la faute à Olivier), mais le lieu en vaut bien la chandelle.
Le lendemain, après la traversée de Gulcha, on s'arrête manger dans un spot idéal au bord d'une rivière et on se fait péter la panse autour d'un repas de roi : melon, fromage, légumes, saucisse...tout ce qui nous manquait au Tadjikistan, ca fait du bien! En plus il fait beau et chaud.
On s'attaque à notre dernier col Kirghize avant la ville de Osh et celui la n'est pas des moindres, surement le plus long et raide du voyage. On pédale doucement dans la montée, on se motive en pensant que c'est le dernier d'Asie Centrale et que en haut une bière nous attend. C'est tout de même bien raide et il fait lourd, on a plus l'habitude.
Du coup, Olivier nous invite à une pause à mi-parcours pour nous faire un résumé des étapes et évènements du Tour de France en cours! On sait tous sur les nouvelles actus dopage. Moment improbable au milieu du Kirghistan. C'est tellement chouette de voyager pour des moments inoubliables comme ca!
Olivier critique les coureurs du Tour pas foutus de grimper à la force de leurs jambes mais lui même manque de se faire disqualifier de l'édition 2013 du Pamir en tentant de s'accrocher à un vieux Kamaz (camion Soviétique) en fin de vie qui ronronne dans la montée. On t'a vu!
On continue le col pensant bientôt être au bout mais après la dernière montée le spectacle s'ouvre à nos yeux : on est en bas du sommet face à des serpentins qui n'en finissent pas et qui montent qui montent...bon ben allez faut y aller! Au final, les lacets se font assez bien dans un joli paysage vert parsemé de yourtes et de juments. (Seul truc dur, Olivier nous fait perdre notre souffle en nous faisant rire). En haut, on est vraiment contents, on regarde les lacets qu'on a grimper avec fierté!
Réveil le lendemain à 7 heures du mat' comme prévu, Olivier nous soutient qu'il est 6h, Ah Ah on se moque bien de lui, il a du oublier de changer d'heure à Alichur ou peut être bien même en Iran! Un Suisse qu'à pas régler sa montre c'est pas mal ça! Mais Cyrielle se rend compte qu'à son téléphone il est bien 6 heures, en fait c'est Greg en éclairant le cadrand de la montre pendant la nuit qui a changé l'heure à l'encontre de son plein gré! Ah la bourde, c'est beau d'accuser le Suisse!!
Départ pour notre premier col Kirghize à 3 550 mètres, ca devient plus raide qu'au Tadjikistan, faut souffler un peu! Heureusement les routes sont top qualité, ce sont les Chinois qui s'occupent de les refaire, on en voit souvent au bord des routes s'affairer à la tache. ca fait tout drôle de revoir du beau bitume lisse comme un billard avec des panneaux de signalisation bleus comme en France.
En haut du col, des gamins avec un âne nous accueillent avec comme signe d'amitié une rasade de "Kimiz": ca c'est la boisson locale, du lait de jument fermenté, ils en vendent tous à tous les coins de route pour se faire 3 sous.
Dans la descente du col un petit local s'époumone sur Olivier pour lui demander du chocolat (il a du repérer qu'il était Suisse!), on trouve les gens bien agressifs!
Une remontée qui formera un deuxième col et en haut c'est la pause "Snickers" face à une splendide descente en lacets, on va se gaver! En effet, on savoure la descente avec de belles sensations sur nos vélos couchés puis on se prend le mauvais temps (Olivier hallucine, il n'a eu que 2 jours de pluie depuis son départ il ya 5 mois!).
Après un long pique nique sous un abri de bus (et oui on a tellement de matière à discuter avec Olivier), on reprend la route toute en descente jusqu'à Gulcha, un petit arrêt au "mini market" pour le plein de courses et on voit encore que l'alcool fait des ravages sur les gens ici. On campe sur un plateau après avoir poussé nos vélos un bon moment sur une pente raide pleine de cailloux (c'est de la faute à Olivier), mais le lieu en vaut bien la chandelle.
Le lendemain, après la traversée de Gulcha, on s'arrête manger dans un spot idéal au bord d'une rivière et on se fait péter la panse autour d'un repas de roi : melon, fromage, légumes, saucisse...tout ce qui nous manquait au Tadjikistan, ca fait du bien! En plus il fait beau et chaud.
On s'attaque à notre dernier col Kirghize avant la ville de Osh et celui la n'est pas des moindres, surement le plus long et raide du voyage. On pédale doucement dans la montée, on se motive en pensant que c'est le dernier d'Asie Centrale et que en haut une bière nous attend. C'est tout de même bien raide et il fait lourd, on a plus l'habitude.
Du coup, Olivier nous invite à une pause à mi-parcours pour nous faire un résumé des étapes et évènements du Tour de France en cours! On sait tous sur les nouvelles actus dopage. Moment improbable au milieu du Kirghistan. C'est tellement chouette de voyager pour des moments inoubliables comme ca!
Olivier critique les coureurs du Tour pas foutus de grimper à la force de leurs jambes mais lui même manque de se faire disqualifier de l'édition 2013 du Pamir en tentant de s'accrocher à un vieux Kamaz (camion Soviétique) en fin de vie qui ronronne dans la montée. On t'a vu!
On continue le col pensant bientôt être au bout mais après la dernière montée le spectacle s'ouvre à nos yeux : on est en bas du sommet face à des serpentins qui n'en finissent pas et qui montent qui montent...bon ben allez faut y aller! Au final, les lacets se font assez bien dans un joli paysage vert parsemé de yourtes et de juments. (Seul truc dur, Olivier nous fait perdre notre souffle en nous faisant rire). En haut, on est vraiment contents, on regarde les lacets qu'on a grimper avec fierté!
La descente du col c'est Disneyland: des yourtes de partout qui sont transformées en petit bouiboui pour attirer le routier de passage, des petites étals qui font office d'épicerie...On campe un peu plus bas et Olivier paye sa bière, on trinque tous à notre victoire d'étape!
Les derniers kilomètres vers Osh se font en descente, on se repaye un festin de roi. Un local vient nous accoster, il pense que Olivier est le père de Greg (la ressemblance n'est pas flagrante pourtant!) et puis bon même un Kirghize saurait reconnaître un accent Suisse, voyons!
L'arrivée à Osh est pour nous une claque, c'est le retour brutal de la civilisation après un mois de tranquillité infinie sur le toit du monde. Et oui des chauffards au volant de leur grosse voiture, des grosses publicités pour la bière et l'électroménager, des gens qui crient pour nous parler et se faire remarquer, des stations essences hyper modernes, des supermarchés, des gens beaucoup plus aisés... on se rend compte des différences énormes de mode de vie.
Ici, les gens roulent comme des malades, ils ne savent pas conduire et klaxonnent sans cesse. On a même assisté au choc d'une voiture contre un enfant qui traversait, le bruit nous reste encore dans la tête. Un peu avant en vélo, on s'est énervé en observant qu'une voiture nous klaxonne des mètres avant pour qu'on se pousse n'acceptant pas d'appuyer une seconde sur le frein, c'est incompréhensible surtout en réfléchissant à la valeur d'une vie! En plus, les feux de signalisation synchro avec ceux des passages piétons : dès que l'un est rouge l'autre passe au vert sans période de transition ce qui fait que les piétons ont plutôt intérêt à dégager de la route.
Malgré ça, on passe une excellente semaine à Osh à la Guest House : on campe dans le jardin avec des autres voyageurs et notre Suisse Olivier, on profite du buffet petit déjeuner et des lieux communs d'une qualité au top qu'on avait pas vu depuis notre départ! On se fait des potes Australien, un couple qui est habitué des lieux car ils attendent des pièces de réparation pour leur moto. Tous les soirs, c'est apéro et jeux avec notre Suisse préféré, on se sent comme dans une collocation avec les copains, la belle vie quoi! On se sert les coudes entre voyageurs forcés à rester à la Guest House pendant un bon moment, ca créée des liens ca!
On passe la semaine à dégoter un bout de carton qui protègera nos vélos pendant le transport en avion mais c'est pas chose facile, c'est même plutôt mission impossible de trouver des emballages ici. C'est là qu'on se rend compte de la facilité de tout avoir en un rien de temps dans notre société. C'est aussi le fait que leur société fonctionne avec beaucoup moins d'emballages!
Greg accomplit la mission en trouvant des bouts de cartons qu'il collera pour en former un gros : bravo Bob le bricoleur!
Un dernier apéro et on sert très fort nos collègues dans nos bras, tout triste de devoir les quitter! Serrés à deux sur le siège avant du taxi, les vélos à l'arrière, on roule de nuit vers l'aéroport. Fin de l'aventure en Asie Centrale, à nous l'Europe.
PS : on tient à s'excuser sur toutes les blagues sur Olivier mais ca refletait bien les moments passés avec ce super copain de route!
Les derniers kilomètres vers Osh se font en descente, on se repaye un festin de roi. Un local vient nous accoster, il pense que Olivier est le père de Greg (la ressemblance n'est pas flagrante pourtant!) et puis bon même un Kirghize saurait reconnaître un accent Suisse, voyons!
L'arrivée à Osh est pour nous une claque, c'est le retour brutal de la civilisation après un mois de tranquillité infinie sur le toit du monde. Et oui des chauffards au volant de leur grosse voiture, des grosses publicités pour la bière et l'électroménager, des gens qui crient pour nous parler et se faire remarquer, des stations essences hyper modernes, des supermarchés, des gens beaucoup plus aisés... on se rend compte des différences énormes de mode de vie.
Ici, les gens roulent comme des malades, ils ne savent pas conduire et klaxonnent sans cesse. On a même assisté au choc d'une voiture contre un enfant qui traversait, le bruit nous reste encore dans la tête. Un peu avant en vélo, on s'est énervé en observant qu'une voiture nous klaxonne des mètres avant pour qu'on se pousse n'acceptant pas d'appuyer une seconde sur le frein, c'est incompréhensible surtout en réfléchissant à la valeur d'une vie! En plus, les feux de signalisation synchro avec ceux des passages piétons : dès que l'un est rouge l'autre passe au vert sans période de transition ce qui fait que les piétons ont plutôt intérêt à dégager de la route.
Malgré ça, on passe une excellente semaine à Osh à la Guest House : on campe dans le jardin avec des autres voyageurs et notre Suisse Olivier, on profite du buffet petit déjeuner et des lieux communs d'une qualité au top qu'on avait pas vu depuis notre départ! On se fait des potes Australien, un couple qui est habitué des lieux car ils attendent des pièces de réparation pour leur moto. Tous les soirs, c'est apéro et jeux avec notre Suisse préféré, on se sent comme dans une collocation avec les copains, la belle vie quoi! On se sert les coudes entre voyageurs forcés à rester à la Guest House pendant un bon moment, ca créée des liens ca!
On passe la semaine à dégoter un bout de carton qui protègera nos vélos pendant le transport en avion mais c'est pas chose facile, c'est même plutôt mission impossible de trouver des emballages ici. C'est là qu'on se rend compte de la facilité de tout avoir en un rien de temps dans notre société. C'est aussi le fait que leur société fonctionne avec beaucoup moins d'emballages!
Greg accomplit la mission en trouvant des bouts de cartons qu'il collera pour en former un gros : bravo Bob le bricoleur!
Un dernier apéro et on sert très fort nos collègues dans nos bras, tout triste de devoir les quitter! Serrés à deux sur le siège avant du taxi, les vélos à l'arrière, on roule de nuit vers l'aéroport. Fin de l'aventure en Asie Centrale, à nous l'Europe.
PS : on tient à s'excuser sur toutes les blagues sur Olivier mais ca refletait bien les moments passés avec ce super copain de route!