Trabzon et les bords de mer
Le monastère Sumela
On se pointe dès l'ouverture au consulat Iranien car on va pas se leurrer, si on est ici c'est pour faire notre visa pour l'Iran, Trabzon étant réputée pour obtenir ledit visa en une journée. Ca c'est le schéma classique.
Mais pour nous désillusion, à peine les pieds de le consulat qu'on nous dit "NO Visa"! C'est quoi ce bordel? On poireaute un peu et ils nous font une copie de notre passeport en nous disant de revenir dans une semaine, peut être que ca sera possible.
On rencontre une famille Canadienne qui a attendu une semaine pour avoir le visa mais on leur a remis une semaine d'attente. On comprend vite qu'on peut s'asseoir dessus et qu'on aura pas de réelles explications. N'allez pas croire que la raison, ce sont les élections présidentielles qui auront bientot lieu dans le pays, qu'ils ne veulent pas prendre le risque de faire entrer des étrangers pendant cette période afin d'éviter tout contact avec la population pour les influencer, ou d'aller ensuite raconter au monde comment ça se passe là bas et que tout ça serait trop dangereux pour la démocratie... Non non, rien de tout ça, ça serait plutôt comment dire, un problème informatique touchant l'ensemble des ambassades...
Pour nous, c'est la claque car l'Iran c'était un passage fort de notre voyage, découverte d'une culture et d'un pays qu'on ne verra pas 2 fois. On essayera tout de même de faire du forcing encore 2 jours, même avec Ali, un Iranien qui viendra avec nous jusqu'au consulat mais c'est le même discours pour tous.
On reste 3 jours à Trabzon où on rencontre Marzena et Janek, un couple Polonais en vélo. On va avec eux au "Sumela Monastery", un monastère Orthodoxe niché dans une falaise où depuis des lustres des moines venaient se retirer. Le calme qui y règnait autrefois laisse maintenant place aux bus de touristes, aux étudiants accrochés à leur iphone et aux papys avides de prendre la meilleure photo pour montrer à leurs voisins au retour de vacances. Ca crie, ca court, les fresques sont belles mais vandalisées, les visages ont été grattés, et des ptits malins ont gravé leur nom sur les murs.
Bref c'est tout de même très joli de l'extérieur.
Mais pour nous désillusion, à peine les pieds de le consulat qu'on nous dit "NO Visa"! C'est quoi ce bordel? On poireaute un peu et ils nous font une copie de notre passeport en nous disant de revenir dans une semaine, peut être que ca sera possible.
On rencontre une famille Canadienne qui a attendu une semaine pour avoir le visa mais on leur a remis une semaine d'attente. On comprend vite qu'on peut s'asseoir dessus et qu'on aura pas de réelles explications. N'allez pas croire que la raison, ce sont les élections présidentielles qui auront bientot lieu dans le pays, qu'ils ne veulent pas prendre le risque de faire entrer des étrangers pendant cette période afin d'éviter tout contact avec la population pour les influencer, ou d'aller ensuite raconter au monde comment ça se passe là bas et que tout ça serait trop dangereux pour la démocratie... Non non, rien de tout ça, ça serait plutôt comment dire, un problème informatique touchant l'ensemble des ambassades...
Pour nous, c'est la claque car l'Iran c'était un passage fort de notre voyage, découverte d'une culture et d'un pays qu'on ne verra pas 2 fois. On essayera tout de même de faire du forcing encore 2 jours, même avec Ali, un Iranien qui viendra avec nous jusqu'au consulat mais c'est le même discours pour tous.
On reste 3 jours à Trabzon où on rencontre Marzena et Janek, un couple Polonais en vélo. On va avec eux au "Sumela Monastery", un monastère Orthodoxe niché dans une falaise où depuis des lustres des moines venaient se retirer. Le calme qui y règnait autrefois laisse maintenant place aux bus de touristes, aux étudiants accrochés à leur iphone et aux papys avides de prendre la meilleure photo pour montrer à leurs voisins au retour de vacances. Ca crie, ca court, les fresques sont belles mais vandalisées, les visages ont été grattés, et des ptits malins ont gravé leur nom sur les murs.
Bref c'est tout de même très joli de l'extérieur.
On reste 3 nuits chez Ulgen et Bahar, 2 étudiantes Turques adorables qui nous font découvrir Trabzon, ville sympa et animée, on passera des soirées à boire du thé avec elles et leurs potes, à jouer aux cartes... on rigole bien. C'est un peu atypique chez elles, il y a même un gars qui a débarquer pour se faire tatouer à 1h du mat' dans le salon par une de leurs amies tatoueuse!
On repart de Trabzon, on a passé de bons moments dans cette ville malgré l'échec du visa. Notre plan B est de passer par la Géorgie et l'Azerbaidjan, pas trop le choix non plus, après on avisera. On longe la mer Noire pendant 3 jours, c'est plat, c'est beau mais bon c'est plus la Turquie rurale qu'on connait, un peu trop urbaine à notre goût. On cherche où camper, on va demander à une station service qui nous sert leur café d'accueil et nous enmène à un emplacement digne d'un camping 5 étoiles, sauf que c'est gratos! Du beau gazon bien vert et soyeux et la vue sur le mer qui se trouve juste sous nos yeux. On est heureux comme tout. Pour couronner le tout, on nous invite à boire le thé au resto d'à côté avant de se coucher!
On s'émerveille devant nos premiers dauphins, aperçus entre deux tunnels et déja la frontière approche. On ressent déjà que la Turquie c'était trop court, et qu'on aurait bien fait 15 jours de plus dans l'est, mais on est bien excités de passer notre première frontière, de changer de pays et de tourner une apge de l'aventure.
On repart de Trabzon, on a passé de bons moments dans cette ville malgré l'échec du visa. Notre plan B est de passer par la Géorgie et l'Azerbaidjan, pas trop le choix non plus, après on avisera. On longe la mer Noire pendant 3 jours, c'est plat, c'est beau mais bon c'est plus la Turquie rurale qu'on connait, un peu trop urbaine à notre goût. On cherche où camper, on va demander à une station service qui nous sert leur café d'accueil et nous enmène à un emplacement digne d'un camping 5 étoiles, sauf que c'est gratos! Du beau gazon bien vert et soyeux et la vue sur le mer qui se trouve juste sous nos yeux. On est heureux comme tout. Pour couronner le tout, on nous invite à boire le thé au resto d'à côté avant de se coucher!
On s'émerveille devant nos premiers dauphins, aperçus entre deux tunnels et déja la frontière approche. On ressent déjà que la Turquie c'était trop court, et qu'on aurait bien fait 15 jours de plus dans l'est, mais on est bien excités de passer notre première frontière, de changer de pays et de tourner une apge de l'aventure.